Toute prise de parole est-elle un acte de langage ?

La dimension prédicative et la dimension performative du langage sont toujours entremêlées dans nos actes de parole. 

Dire "il fait beau", c'est faire un constat sur le temps qu'il fait, mais c'est aussi attendre des autres qu'ils adhèrent à ce constat.

De ce fait, tout acte de langage s'inscrit dans une situation de communication, définie par un contexte culturel, dont la compréhension par les acteurs conditionne la réussite de l'interaction.  

Il est possible que celui qui parle ne parvienne pas à se faire comprendre. L'échec demeure un horizon possible de la situation de communication, non seulement parce que les acteurs ne donnent pas le même sens aux mots, mais surtout parce que l'interprétation de la situation de communication diffère d'un acteur à l'autre. 

La discussion permet-elle alors de dissiper les malentendus ?